Sortie d'un premier roman, Le Pyromane, à la rentrée littéraire 2013 chez l'Age d'Homme

lundi

Olympus in Reverse (2010)

.........
Date de sortie : septembre 2010

Durée : 29:38

En quelques mots : "Il faut un merde final : voilà le merde. Ce qui sort, c'est de la bile. Je me fous complètement de ce qui peut arriver. Imaginez un disque d'Evra. Sans l'intervention de mon manager, vous entendriez des larsens du début à la fin. Et des pleurs." (Entretiens avec E. Violin)

Tracklist :

1. The Kidney Sweeper
2. Victoria Falls
3. Chinatown Blues
4. Ernest's Last Stand
5. Olympus
6. I'm Gonna Marry You
7. Captain Hooker
8. Happiness Won the War



Télécharger l'album

Live au Café du coin d'en bas de la rue du bout de la ville d'en face du port

...

samedi

05/06/10

...
Ernesto Violin vient de finir d'enregistrer les démos de son prochain disque (un album concept sur l'alcoolisme et le xylophone, nous souffle-t-on en régie).
...

mercredi

02/06/10

...
Ernesto Violin et son guitariste, Monsieur H., seront en concert le 22 août dans le café élu le plus beau de France par Antiquité-Brocante, élu dans les 100 plus insolites du monde et monument Historique et Patrimoine Européen ... "A boire ou on tue le chien !" comme dit son sympathique patron !

Pour l'évènement sur Facebook, c'est ICI
...

Live à Rennes

...

...

jeudi

Pronounced VIO-LAIN

...
Né au fin fond du Jura au milieu des années 80, élevé par des loups amateurs de rock expérimental, Ernesto Violin développa très tôt un don pour la musique et la haine de soi. Différent, rejeté par les autres enfants loups, il ne tarda pas à comprendre qu'il n'appartenait pas réellement à ce monde. Un premier tournant dans sa vie qui en entraîna rapidement un second, ce matin de 1990 où il découvrit les Byrds, médusé. Il y avait donc un autre monde ? Il y avait donc une autre musique ? Une vie existait en dehors du krautrock !

Quittant sa famille, Violin entama dès lors une longue errance au cours de laquelle il ne fit que façonner ses incroyables dons. Lecteur de Barbey d'Aurevilly à huit ans, spécialiste reconnu de Faulkner à dix, il commença en toute logique à nourrir quelque ambition littéraire comme de juste douchée par un milieu de l'édition ne comprenant guère ce prodige. L'éditrice qui le rejeta, une femme des plus enceintes, fera d'ailleurs l'objet d'un de ses premiers tubes.

Nourrissant une passion de plus en plus coupable pour les enregistrements solos de Bryan McLean, rien d'étonnant à ce que l'amour se soit rapidement mis à travailler le jeune homme. La perte d'un pucelage étant toujours quelque chose d'émouvant et de pathétique à la fois, les premières compositions du jeune Violin suivirent logiquement cet axe. Premières cuites, premiers morceaux, et rapidement un album, VIOL, dont le titre ambigu aux yeux de tous sauf lui dit déjà tout de la candeur de notre héros.

Avec VIOL II, à peine un an plus tard, la carrière d'Ernesto s'emballe. Salué par la critique (il ne s'agit pas d'une formule générative - une seule personne l'a entendu à l'époque), ce nouvel album donne à Violin des rêves de grandeur, de gloire, de décadence. C'est pourtant l'amour qui triomphera au final, avec le formidable Love Boat, franc succès auprès des blogueurs (il finira même en 17e position de leur classement). Le début d'une nouvelle ère pour l'artiste, lancé depuis lors dans des projets de plus en plus ambitieux et dans une carrière fulgurante quoique sans groupies. Comme l'on pouvait s'y attendre, sa famille loups a depuis refait surface, prétendant lui avoir fait découvrir "la bonne musique".

Son dernier album, Welfare Heart, vient de paraître.
...

mercredi

"Seasons of the Sun"

...

...

"Avalon"

...

...

Welfare Heart (2010)

...
Date de sortie : février 2010

Durée : 45:35

En quelques mots : Une autopsie d'un cœur en trois parties, reliées entre elles par des ponts invisibles. De l'amour le plus adolescent à la dévotion, on y croise des cordes, des pères Noël, un moine amoureux, une jeune fille aux mains coupées, une rivière russe où l'on vient découvrir son premier amour, des ouragans de baisers, deux-mille cochons noyés dans la mer, et le Pont de la Chrétienté. Tout finit dans la mort, l'oubli, le désespoir, l'ascèse, etc.

Tracklist :

1. The Flavor of Love
2. Diary of a Monk
3. Living in a Cemetery
4. For the Love of Young Rose
5. Make Me Believe in Santa Again
6. The Tempest
7. By the Banks of Telsa
8. Time Travel
9. Avalon
10. The Pillow Song
11. Hurricane of Kisses
12. 2000 Pigs in the Sea
13. Welfare Heart
14. The Bridge



Télécharger l'album
...
Pochette : Sarah Maison

mardi

A propos de Welfare Heart

...
"[Welfare Heart] est beaucoup plus varié, aussi bien musicalement que dans les émotions, tout en conservant une qualité constante. Je pourrais bien essayer de lister mes chansons préférées, mais elles changent tout le temps [...] S'il fallait résumer les choses, je dirais que Love Boat représente l'obsession, et Welfare Heart, la multitude." (lire l'article de 115th Dream)

"Nous sommes en 2010, l'humanité continue sa marche en avant, certains creusent, d'autres s'enfoncent et Ernesto Violin enregistre encore et toujours. De lui je ne connais que sa musique, intense de haine et d'amour, je ne sais absolument pas qui il est. Peut être regarde-t-il Plus belle la vie le soir en mangeant des nouilles, mais j'aime à l'imaginer trainant dans les rues inconnues de la capitale, rentrant dans son 9m², retirant son couvre chef pour se passer un disque de Townes Van Zandt ou lire des trucs écrit par des écrivains qui n'ont pas vu le 20ème siècle. Un garçon tellement en décalage avec son temps qu'il n'a même pas pensé à vendre sa musique, alors que c'est la préoccupation première de tout groupe, avant même d'enregistrer quelque chose de présentable."
(lire l'article du Bal des vauriens)

"Comme souvent avec VIOL, l'ensemble donne parfois l'impression d'être évadé aussi bien d'un autre temps que d'un autre monde. C'est peut-être ce qui explique qu'arrivé la fin, on n'ait pas envie d'en sortir et qu'on s'empresse d'appuyer sur replay (ou de se refaire les albums d'avant). Il faut dire que ce monde là, de prime abord, semble bien plus sympathique que le nôtre. Les copines des moines ne se moquent même pas de leurs tonsures (déjà, les moines ont des copines), on passe la journée à attendre que le soleil se couche et l'amour est quasiment indestructible (ce qui ne l'empêche certes pas d'être tranchant). Surtout, le talent y est reconnu à sa juste valeur, ce qui ne risque pas d'arriver dans notre monde à nous. Dans lequel un jeune homme brillant peut, pour la troisième année consécutive, nous offrir un très bel album gratuitement, et sans rien attendre en retour."
(lire l'article du Golb)

"En quelques disques à peine, Ernesto a réussi à s'imposer avec un son et un style reconnaissables entre mille. N'est-ce pas là l'apanage des grands ? Je pense que si et il serait vraiment dommage de passer à côté de son millésime 2010, car Ernesto est comme le vin de Bordeaux, il se bonifie avec le temps." (lire l'article d'I Love Rock'n'Roll)

"On pouvait s'attendre à ce que le successeur de Love Boat soit bon. Il l'est. Par contre je m'attendais pas forcément à ce qu'autant de chansons de cet album, disséminées de-ci de-la, refusent finalement à quitter mon esprit, et restent en permanence ancrées, sinon dans mes oreilles, du moins dans ma tête [...] Ernesto Violin nous régale une fois de plus (et avec quelle réactivité ! Love Boat est sorti, je vous le rappelle, il y a à peine 10 mois!) d'un album délicat et fort agréable à écouter: une quinzaine d'écoutes en un peu plus d'une semaine quand même, et plus du double pour certains titres!)" (lire l'article de Laisseriez-vous votre fille coucher avec Rock-Addict)

"Découvrir Viol, ce serait comme avoir un coup de foudre esthétique pour cette jeune femme qu’un ami vient de vous présenter comme sa sœur, avant que ce dernier ne vous tape amicalement dans le dos en vous disant que c’est la moins charmante de sa famille et qu’il a encore trois autres femmes à vous présenter, plus splendides les unes que les autres. Vous avez du mal à y croire et vous vous empressez de colporter la rumeur." (lire l'article de Playlist Society)

...

mercredi

lundi

A propos du Live à l'ENS (11/12/10)

...
"Violin [...] tient parfaitement la scène, avec une maturité tellement impressionnante qu'elle en arriva presque à détonner avec le contexte : ce n'était pas le show d'un jeune artiste débutant que nous étions venu voir ; nous étions venu applaudir, dans un endroit pour le moins improbable, un songwriter accompli venant de publier l'un des meilleurs albums de l'année." (lire l'article de Dans le mur... du son)

"... je retiendrai de ce concert la maîtrise technique exceptionnelle de ce jeune musicien à la voix envoutante, capable de chanter deux heures sans que celle-ci faiblisse, et son sens inné de la mélodie." (lire l'article d'I Love Rock'n'Roll)

"Ce [...] fut pourtant un concert presque parfait, mené de main de maître de bout en bou par un Ernesto qu'on sent plus à l'aise entre sa guitare et sa bière qu'au milieu d'une foule d'admirateurs." (lire l'article de Laisseriez-vous votre fille coucher avec un Rock-Addict ?)
...

dimanche

The Handclaps : Summer Rain (2009)

...
Date de sortie : octobre 2009

Durée : 40:14

En quelques mots : Quand deux amis obsédés par les années 60 se rencontrent et passent une semaine à s'échanger des posters de Donovan et Ray Davies, inévitablement quelques chansons prennent forme dans l'atmosphère enfumée. Les collaborations sont réunies sur Summer Rain, le premier album de ce groupe parallèle. Si en général Dandal compose et Violin arrange, les rôles ne sont pas figés, et chacun vient placer ses plus belles billes sur cette marelle de comptines pop. Un deuxième volet est en préparation.

Tracklist :

1. Do It Again
2. Ripper's Ballad
3. In the Morning
4. Judy
5. Juliette Brown
6. The Raging Bull
7. Dream Dream
8. Will Someone Love Me Tonight?
9. Work All Day
10. Northern Land
11. Seasons of the Sun
12. Mocking Bird
13. DT Shaking
14. Vultures

Télécharger l'album
...
...

...

samedi

A propos de Love Boat

...
"Il y a sur [ce disque] ce que j'appellerais, mais cela n'engage que moi, de grandes chansons. De celles qui vous marquent, que vous écoutez inlassablement, que vous ne sauriez oublier, ni dévaluer, avec le recul. Je le pensais il y a quelques mois, en entendant pour la première fois "Ignorance makes you pretty", "Seasons of the sun", ou "Death Letter". Je le pense encore maintenant, et je gage que je le penserai encore, dans un an." (lire l'article de 115th Dream)

"Il est hors de question de comparer un disque enregistré avec une telle intensité, une telle homogénéité, et un tel savoir-faire, aussi, avec les cassettes de démonstrations du petit cousin qui reprend Nirvana sur sa guitare Yamaha. Non, non, je juge ce disque tout simplement comme un disque pour lequel j'aurais payé, un vrai disque, quoi. Et même à l'aune d'une telle exigence critique, ça reste foutrement bon."
(lire l'article de Dandal Calling)

"Salué dans ces pages pour la qualité remarquable de son précédent album, Ernesto Violin nous revient donc ce mois-ci avec un troisième opus au concept largement influencé par les Rita Mitsouko - il démontre en effet que les histoires d'amour finissent mal en général
[...] Sans jamais se départir de son élégance Violin vient de signer une merveille de pop adolescente (au sens noble du terme, s'entend). [...] Hors du temps sans jamais sonner rétro ou revival, son troisième opus vaut de toute façon bien mieux que cette mode acoustique qu'un quelconque revival electro-punk balaiera sans doute dans trois ans, quand VIOL continuera de nous étourdir de ses mélodies fulgurantes (ce titre éponyme...) et de ballades habitées." (lire l'article du Golb)

"L'album idéal pour se réveiller avec une énorme gueule de bois, quand le soleil filtre déjà à travers les volets." (lire l'article de Laisseriez-vous votre fille coucher avec un Rock-Addict ?)

...

vendredi

Love Boat (2009)

...
Date de sortie : Juin 2009

Durée : 38:00

En quelques mots : Un album concept sur l'amour, la mer, la mort, l'Odyssée, la destruction, la désolation, le Jugement Dernier, etc.


Tracklist :

1. Treasure Island
2. Love Boat
3. The Sperm White Whale
4. Ignorance Makes You Pretty
5. August the 7th
6. Seasons of the Sun
7. The Widow's Song
8. The Ark
9. Death Letter
10. Atlantis
11. The Funerals of Mr Love



Télécharger l'album
...

jeudi

A propos de VIOL II

...
"Avant de sonner comme ses maitres, VIOL sonne comme lui-même. Il s'agit de balises sur lesquelles il s'assoit, on le suppose avec jubilation : ses interprétations sont moins "décadentes", que baroques. La meilleure, c'est "Grace Bedell's Plea", qui le voit se livrer à un numéro moitié romantique écorché, moitié psychopathe pour rire." (lire l'article de 115th Dream)

"Aussi éclectique que cohérent, l’ensemble (providentiellement court) ne compte aucun ventre mou et propose une suite de chansons remarquablement écrites dominée par la fantastique « Song against Darwin »
[...] La voix est superbe, romantique, urgente. Capable de ramper comme du Cohen (ou du Cantat anglophone) sur un « All women in jail », de danser sur le fil de « Grace Bedell » ou de se parer d’élégance nonchalante le temps d’un « Chinatown Bells » qui dans un pays réellement intéressé dans la pop serait sorti en single depuis belle lurette [...] Le rock le plus huysmansien qu’on ait entendu depuis longtemps se trouve assurément dans ce disque vintage duquel se dégage d’emblée (c’est si rare de nos jours) une personnalité et un univers." (lire l'article du Golb)
...

mercredi

II (2008)

...
Date de sortie : Janvier 2008

Durée :
33:00

En quelques mots : Des chansons contre les forêts, Charles Darwin, Chinatown, la vigne, ou l'abominable John H. Smith. Seul Abraham Lincoln finit par être sauvé, on ne sait comment.


Tracklist :

1. Woods Of York
2. Chinatown Bells
3. Song Against Darwin
4. All Women In Jail
5. Grace Bedell's Plea
6. He Turned The Trouble Into Wine
7. John H. Smith Must Die



Télécharger l'album

...

mardi

The Christmas EP (2007)

...
Date de sortie : décembre 2007

Durée : 10:05



Tracklist :

1. It's Christmas Day
2. Santa's Only Here in Your Mind
3. Walk on the Water (J. & T. Fogerty)


Télécharger l'EP
...

lundi

VIOL (2006)

...
Date de sorte : septembre 2006

Durée : 39:02

En quelques mots : VIOL : Une première déflagration garage, tout en guitares twang et tambourins. Noyée dans des litres d'échos, on y trouve quelques pépites, comme dans les vieilles rivières californiennes. L'or est encore à l'état de plomb.

Tracklist :

1. Just Left
2. Love Can't Tame the Drunk
3. Twenty Years of Boredom
4. I Wanna Fight
5. Can't Beat (the Pregnant Woman)
6. Spit in Your Eye
7. Frownland
8. Cotton Fields
9. Pictures
10. Inferno
11. Just Left (reprise)



Télécharger l'album
...
Pochette : Sarah Maison