Sortie d'un premier roman, Le Pyromane, à la rentrée littéraire 2013 chez l'Age d'Homme

vendredi

A propos de Gun Street


"Le résultat, de la première note de "Ian Brady" à la dernière de la magnifique "Last Walz", est exceptionnel. S'il est moins fluide et immédiat que les précédents, Gun Street exerce d'emblée sur l'auditeur un incroyable pouvoir de fascination : l'on y revient une fois, puis deux, puis trois, puis cent sans jamais se lasser du moindre morceau, du moindre pont. Une fois n'est pas coutume, l'expression album de la maturité ne sera pas déplacée. Après un disque aussi magistral, il faudra désormais être un virtuose de la mauvaise foi pour ne pas compter avec Violin."
(Lire l'article de Thomas Sinaeve)

"A chaque fois, ce qui caractérise les albums d'Ernesto Violin c'est cette émotion brute proprement saisissante, qui naît de la collusion momentanée entre la sincérité de l'interprétation et la grande qualité du songwriting. Car si les albums de Viol sont bons, c'est parce que chaque chanson, même prise à part, est bonne. (...) D'ailleurs chaque chanson fonctionne ainsi, tels des esprits elles semblent vous habiter, et les mélodies d'apparence gaies ne font que renforcer l'atmosphère sublime et terrifiante de Gun Street." (Lire l'article de Joris)

"Alors d’accord, on partage ces notes qui s’égrènent autour de la voix de plus en plus shamanique de Viol (« Love Is Not Enough »), on emmène le monde dans les ténèbres de Wovenhand, dans cet univers violin qui n’a plus besoin de se cacher sous le vernis de la pop, qui n’a plus besoin de se farder de lumière puisqu’il est lumineux par nature."
(Lire l'article de Benjamin Fogel)

"En tout cas, il a asséché sa musique, il a effacé tout ce qui pouvait ressembler à de la pop, cette pop descendant des Byrds qu'il manie si bien, il n'y a guère que sur les envolée psyché du refrain de Nazi Love qu'elle revient, et encore, sans cette fausse naiveté délicieuse. Ailleurs c'est mort, le sol est mort, le printemps ne viendra pas, il n'y a qu'un folk minimal dans sa conception mais chargé en émotions, et plutôt négativement." (Lire l'article du Bal des Vauriens)

"Cet album est fabuleux, passionnant, rugueux, sombre, habité… On pourrait le résumer avec cette formule (à la va-vite, elle aussi): Ernesto vient d'enregistrer le pendant de "VIIOL" réécrit à l'aune de la maturité acquise au cours des trois derniers albums. Avec toujours ce talent qui nous fait chanter des vers prêtés à des serial killers, faire sa déclaration de "Nazi Love", et draguer des galloises en choeur avec lui. Finalement, c'est peut-être ça la touche Ernesto: des mélodies si tendres et / ou fascinantes qu'on se rend même plus compte qu'on est parfois en train de chantonner des horreurs: évidement, voilà qui est hautement addictif." (Lire l'article de Guillaume C.)

jeudi

Gun Street (2011)

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Date de sortie : 10 mars 2011

Durée : 39:07

Tracklist :

1. Ballad of Ian Brady
2. Moskstraumen
3. Nazi Love
4. Pamela's Great Dane
5. Gun Street
6. Belle of Cardiff
7. Charity's Park
8. Love Is Not Enough
9. The Last Waltz


samedi

A propos de Olympus In Reverse

"Plus dur, (beaucoup) plus triste, il se consommera plus volontiers dans l'intimité d'une chambre, compagnon de route vers lequel on sait que l'on reviendra certes ponctuellement, mais pendant longtemps. Déplaire aussi est un art, et avec ce bel album de gueule de bois on peut considérer que Violin sait y faire. Olympus in Reverse n'est pas un disque dont on a envie - c'est un disque dont on a besoin." (lire l'article du Golb)

"Sous des airs faussement guillerets, on a confirmaton, sur le papier (à musique) qu'on est pas seul à trouver que notre époque pue. (...) Même dans les meilleurs moments, il y a un truc qui déconne quand même, et le bonheur de se faire de plus en plus illusoire. Après l'épiphanie spirituelle et sentimentale de Welfare Heart, ça fait sévèrement mal. Olympus in Reverse, en effet. Downfall from Olympus. Zeus Got a Huge Hangover." (lire l'article de Guic')

"Peut-être qu’il se rapproche de ses premiers albums, peut-être qu’il évolue en dents de scie de plus en plus pointues, une seule chose est sûre, il n’en fait qu’à sa tête en dehors de tout format de l’industrie musicale. Il n’y a que deux types de groupe qui peuvent se permettre d’avancer sans se préoccuper du monde extérieur : les intouchables qui n’ont déjà plus rien à prouver et les inconnus sur qui les regards ne se posent de toute manière jamais. Etrangement Viol appartient à ces deux catégories." (lire l'article de Benjamin F)

"Il se fait clairement plus décontracté que par le passé, libéré, sa manière à lui de nous dire "Je vous emmerde" ? On ne trouve pas ce romantisme naif, cet amour exalté, ces sentiments à fleur de peau que l'on trouve dans la littérature du 19ème siècle et dans ces derniers disques, mais de la douceur quand même au milieu des ténèbres ambiantes, I'm gonna marry you annonce-t-il tout de même à sa belle, ce n'est pas rien. Elle est la seule personne qu'il sauvera de l'apocalypse du haut de son Olympe." (lire l'article du Bal des Vauriens)


Concert à la quincaillerie générale de Rennes


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