Sortie d'un premier roman, Le Pyromane, à la rentrée littéraire 2013 chez l'Age d'Homme

jeudi

Comme certains le savent déjà, mon premier roman, Le Pyromane, sera publié en Septembre par l'Âge d'Homme. Je serai à Paris pour l'occasion, il y aura probablement un concert pour célébrer sa sortie. Voici le premier article qui lui est consacré, dans la revue Livres Hebdo du 14 Juin. Bon été à tous.

Concert à Jarry, 5 Juillet


Un grand merci aux amis No Yes, qui m'ont invité à reprendre en leur compagnie Moskstraumen et Seasons Of The Sun à l'occasion de leur ultime concert caribéeen. Bonne continuation à Nicolas et Olivia sous d'autres latitudes.

Carrière Moderne



"Il s’agit avant tout de trouver son propre rythme et son propre schéma de création. Une fois que l’artiste est installé dedans et qu’il le sent pérenne, l’absence de structure n’est plus du tout un obstacle au développement d’une carrière. L’exemple d’Ernesto Violin et de son projet Viol – 8 albums en cinq ans, dont quatre absolument passionnants, distribués en name your price sur Bandcamp – est caractéristique. La question qui revenait sans cesse était pourquoi n’essayait-il pas de se tourner vers un système de distribution plus classique (la qualité des chansons ne pouvant être une barrière). Puis, il n’y a pas si longtemps, la conclusion, d’une simplicité absolue, s’est imposée d’elle-même : ce mode de fonctionnement lui convient bien. Il bâtit une discographie solide sans rien devoir personne, une discographie avec laquelle personne ne pourra jamais interférer."


A lire, la belle série d'articles de Playlist Society consacrée aux chemins de traverse. Je me permets d'en citer un extrait.

A propos de Bowels

Jusqu'alors, mon ami aimait bien, s'il le pouvait, prendre à la gorge. Ou aux tripes. Mais toujours : prendre. Attraper l'auditeur et ne plus le lâcher. Bowels est comme sa première vraie caresse, de celles qui comptent, qui ne sont pas gratuites. Pas ces caresses affectueuses que l'on fait sans y penser, mais de ces autres qui n'ont l'air de rien et portent pourtant tant d'intensité et de non-dits. Un disque plus simple, moins tortueux que les deux précédents, et à la fois bien plus exigeant, dont le visuel – probablement le plus abouti dont ait jamais bénéficié Violin – constitue décidément la meilleure des bandes annonces. (Lire l'article de Thomas Sinaeve)

Dans Bowels vous êtes sous une pluie battante pendant plus d'une demie-heure. Pas moyen d'y échapper, vous êtes sur une île, votre baraque a pris la flotte, vous n'avez pas de voiture. Il n'y a pas de salut dans Bowels, pas une seule petite once d'espoir. Si à un moment vous avez l'impression que vous vous en êtes sorti, comme à l'écoute du rythme balançant de « Devil Woman Blues », ce n'est qu'une hallucination. Vous avez atterri sur « Gin Jail » depuis déjà un moment, et vos sourires ne sont que des mirages. (Lire l'article de Joris)

Recentré sur l’amour et ses extrêmes, l’abandon et la perte, Bowels est peut-être dans le subconscient de son auteur le manifeste d’une réussite finalement avortée, entre constat et frustration. L’amour existe, mais il a besoin de pilules pour s’épanouir (Love Pills), le bonheur est possible, mais la perte d’un enfant peut le noyer en un instant (Caribbean Gothic), Dieu est là mais nos proches nous manquent (God Is In The Rum). Dieu et l’alcool pour tout réconfort, Dieu et l’alcool, nos meilleurs amis et nos meilleurs ennemis. (Lire l'article de Benjamin Fogel)

Bowels (2012)


Date de sortie : 22 Novembre 2012

Tracklist :

1. Gin Jail
2. Love Pills
3. Long Distance Call
4. Caribbean Gothic
5. God Is In The Rum
6. Devil Woman Blues
7. Bowels
8. You And A Certain View Of Heaven
9. Days Of Rum And Joy

A propos d'Hooligans Wake



S'il fallait trouver un point commun entre deux ouvrages aussi différents que Gun Street et Hooligans Wake, ce serait cette gravité ne les désertant qu'au gré de quelque ironie macabre. Sous ses oripeaux pop et occasionnellement exotiques, Hooligans Wake est peut-être l'album le plus sombre de son auteur, quasi dépourvu d'espoir et désertant le champ du lyrisme (qui risquait il est vrai de commencer à sentir le procédé) pour enquiller constats désenchantés et couplets rageurs - on ne peut nier du reste que l'année séparant la sortie des deux derniers VIOL ait été incroyablement sinistre à tout point de vue. C'est un peu comme si en sautant dans l'avion pour aller roupiller dans un décor de carte postale, Ernesto Violin s'était pris le monde en pleine gueule. Ça doit faire mal, mais c'est un bonheur pour les autres. (Lire l'article de Thomas Sinaeve)


C'est l'amour de la belle chanson qui a guidé ses choix, et son ouverture musicale ne pouvait qu'avoir été choisie avec la certitude qu'elle serait fructueuse. Jamais là où on l'attend et pourtant toujours convaincant au bout du compte, on commence sérieusement à croire que la discographie d'Ernesto Violin a tout de celle d'un grand. (Lire l'article de Joris)

Hooligans Wake (2012)

... ...

Date de sortie : 21 avril 2012

Tracklist :

1. Wreck Of The Concordia 2012
2. Death Of The European Dream
3. Mexican Headache
4. GOP
5. Kill The Fucking Pigs
6. Mass Murder Boogie
7. Nuclear Beach Army
8. World War III
9. Loneliness Is Worth Than Death
10. Hooligan's Wake
11. Shakespeare's Grave