Sortie d'un premier roman, Le Pyromane, à la rentrée littéraire 2013 chez l'Age d'Homme

jeudi

A propos d'Hooligans Wake



S'il fallait trouver un point commun entre deux ouvrages aussi différents que Gun Street et Hooligans Wake, ce serait cette gravité ne les désertant qu'au gré de quelque ironie macabre. Sous ses oripeaux pop et occasionnellement exotiques, Hooligans Wake est peut-être l'album le plus sombre de son auteur, quasi dépourvu d'espoir et désertant le champ du lyrisme (qui risquait il est vrai de commencer à sentir le procédé) pour enquiller constats désenchantés et couplets rageurs - on ne peut nier du reste que l'année séparant la sortie des deux derniers VIOL ait été incroyablement sinistre à tout point de vue. C'est un peu comme si en sautant dans l'avion pour aller roupiller dans un décor de carte postale, Ernesto Violin s'était pris le monde en pleine gueule. Ça doit faire mal, mais c'est un bonheur pour les autres. (Lire l'article de Thomas Sinaeve)


C'est l'amour de la belle chanson qui a guidé ses choix, et son ouverture musicale ne pouvait qu'avoir été choisie avec la certitude qu'elle serait fructueuse. Jamais là où on l'attend et pourtant toujours convaincant au bout du compte, on commence sérieusement à croire que la discographie d'Ernesto Violin a tout de celle d'un grand. (Lire l'article de Joris)

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